Comme libéré après sa consécration comme artiste de l’année aux Victoires de la musique 2013, Dominique A signe un album très personnel, « Eléor », teinté de voyage et de poésie. Ce jour de février quand on le rencontre, il est en pleine promo, enchaîne les interviews sourire aux lèvres, lové dans un pull col roulé noir, ravi d’être interrogé pour la première fois de sa journée marathon par une femme. Rencontre avec un poète français qui aime brouiller les pistes, tantôt grand public quand il collabore avec Calogero, tantôt indé quand il travaille avec de jeunes talents comme la chanteuse Robi. Dominique A n’est jamais là où on l’attend comme avec cet album très doux qui contraste contraste avec « Vers les lueurs », son précédent opus.
Pour votre précédent album, vous avez obtenu une Victoire de la musique… Ça a été dur de se remettre au travail ensuite ?
Pas du tout, au contraire ! Ce qui serait dur pour moi, ce serait d’arrêter le travail. J’ai la peur du vide, quand ça s’arrête. C’est juste naturel pour moi d’écrire. En ce moment, par exemple, c’est assez déstabilisant parce que je n’écris rien et ça commence à me peser ! Je suis sur la finalisation des choses : clips à tourner, affiches à valider… L’écriture est une mécanique comme une autre qui a besoin d’être huilée. Mais après cette victoire, oui, il fallait se renouveler, trouver de nouvelles idées. Pour cet album, j’ai écrit les chansons en trois mois, à peu près.
On a l’impression que c’est à ce moment que le grand public a fait votre connaissance, 20 ans après vos débuts…
Ce que ça change, c’est la confiance que ça donne. C’est aussi une récompense pour tous les gens qui m’entourent et dont le travail est enfin récompensé. Une victoire facilite aussi le boulot du label par exemple, les portes sont un peu moins fermées....Lire la suite sur Marie France, magazine féminin
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